MARDI 11 OCTOBRE 2011
Nous arrivons à Canggu, il y a beaucoup de circulations. Notre chauffeur bifurque sur une route secondaire et ne la quittera plus. Notre villa auberge est pratiquement tout au bout d'un chemin, 150 mètres plus loin, et c'est l’océan indien.
À l'accueil, nous faisons les papiers d'usages avec une jeune femme, puis arrive Krishna, la personne avec qui j'avais échangé les mails. Il parle un français parfait avec un fort accent indonésien. Son père, qui a monté la résidence est français.
Il nous indique l'entrée de notre résidence, qui est à quelques pas de l'accueil. La villa est immense, il y a des couchages pour 6 dans 2 chambres, une troisième est en réfection. Un immense salon cuisine, un jardin privatif, un petit chemin, et en 10 pas, nous sommes au bord d'une grande piscine commune entourée de 5 petits logements.
L'auberge est agrémentée d'un restaurant, de cours de yoga, on a accès à des séances de massages, et plusieurs différents services.
Nous déposons nos bagages, Putu s'en va, il reviendra dans 2 jours. Les enfants foncent directement dans la piscine, et je les rejoints peu après.
Nous barbotons un moment, puis je decide d'aller voir l’océan indien. Les enfants préféreront rester à la piscine.
La plage est magnifique, j'arrive sur la partie qui me parais davantage réservée a la pêche. Plusieurs personnes ont planté leurs cannes sur le sable. Derrière moi, se trouve une rangée de petites bicoques qui ressemblent davantage a de vieux hangars délabrés. En fait, il s'agit d'habitations de pécheurs, un bateau de pêche traditionnels est garés devant chaque maison.
Le sable est plus clair que dans le nord, bien qu'il est encore loin d’être blanc. La plage est propre, l'eau est d'un bleu magnifique, il y a des vagues, c'est une plage appréciée des surfeurs. Je suis pratiquement seul.
Je longe la coté. Une grande fête se prépare à l'occasion de la pleine lune. Une ribambelle de personnes habillés tout de blanc attendent assis devant l'entrée d'un temple de bord de plage.
Retour à l'auberge. Les enfants sont encore dans la piscine. Nous passerons un moment à la villa avant de manger. Puis chacun vaquera à ses occupations, j’essaie de travailler sur le net depuis l'accueil avec un branchement par câble, Mélodie et Laugan discutent avec le veilleur.
Je vais me coucher et horreur, je ne sais pas si le matelas est en chêne ou en pierre, j'ai l'impression de dormir par terre, je me lève et j’essaie de dormir sur le canapé qui n'est pas beaucoup mieux. Par contre, celui-ci n'a pas de moustiquaire, et je me fais bouffer. Qu'à cela ne tienne, j'en ai acheté en France pour le voyage, je la sors, mais il n'y a rien pour l’accrocher, temps pis, elle est traitée à l'anti-moustique, je m'y enroule dedans et je resterai comme ça jusqu'au matin, cette nuit, j'ai bien dormi 3 heures.
MERCREDI 12 SEPTEMBRE 2011
Nous déjeunons, pas génial le petit dej. Mon thé a une odeur et un goût effroyable, on dirait qu'un troupeau de gnous y a passé la nuit dedans.
Puis arrive l'heure de l’école pour les enfants. Mélodie se gère super bien, et c'est toujours aussi compliqué avec Laugan.
Après le repas, je réserve 2 scooters, je dois aller faire des courses et retirer de l'argent, comme nous sommes loin de tout, un moyen de locomotion s'impose. Mélodie a envie de m'accompagner.
Nous partons vers 15h, il y a beaucoup de circulations, et rouler est bien plus dangereux qu'a Lovina. Mais je n'ai réservé les scooters que pour la journée, demain, ils repartent.
Nous trouvons le distribanque, qui se trouve à l’intérieur d'un petit commerce, du coup, nous ne devons pas aller bien loin pour faire les courses.
Sur le chemin du retour, après un virage, je perds Mélodie. Je fais demi-tour, cherche un moment, puis je la trouve, sur le bord d'une route à grande circulation. Elle me dit qu'elle est tombée en panne d'essence, décidément, elle n'a pas de chance. Nous essayons de nous rejoindre sur le même coté, mais il y a trop de circulations, c'est impossible.
J'ai repéré une station-service en face du distribanque, je vais y chercher une bouteille de mélange.
Quand j'arrive à la station et que je raconte mon histoire au pompiste, il me dit OK, c'est 100 000. Ho garçon, c'est le prix d'un plein ça pas d'un litre.
Ce qui est sur c'est que ça nous change du nord de l’île. Je n'ai pas le choix, je ne veux pas laisser Mélodie trop longtemps en bord de route, je me fais escroquer et je repars.
En fait, en me repassant le film, le gars m'avait demandé 10 000, mais, comme je suis un champion en anglais, notamment en ce qui concerne le gros chiffre, j'ai compris 100 000, et c'est ce que je lui ai donné. Ceci dit, il ne s'est pas dépêché de corriger mon erreur.
J'arrive au niveau de Mélodie et j'ouvre son réservoir, il est plein. De plus, sa moto redémarre. Journée de M - - - - - e.
Nous rentrons à la villa où je raconte mon histoire au patron, évidemment, il ne voit rien sur le scooter.
Le soir, nous reprendrons les scooters, car j'ai repéré un warung (restaurant typique) sur la route. Malheureusement, il sera fermé. Par chance, nous en trouvons un autre avec de la cuisine typiquement Balinaise, c'est-à-dire très bons, mais très épicée. L'ambiance était bonne enfant, et nous fument très bien accueillis.
Nous rentrerons de suite après le repas. Demain, Ketut passe nous prendre à 8h.