DE CHRISTCHURCH A AUCKLAND
(du 25 au 30 janvier 2012)
MERCREDI 25 JANVIER 2012
Nous avalons les kilomètres qui nous séparent de notre destination, nous ferons juste une pause sur les 5h de routes.
Christchurch a été touché par plusieurs tremblements de terre ces derniers mois dont certains très violents. Les risques ne sont pas complètement écartés, mais nous savons que l’aéroport à ré-ouvert.
Nous arrivons à l'auberge de jeunesse que nous avions réservée. Et quelle surprise, il s'agit d'une prison transformée et auberge.
Les chambres sont les cellules, l'aire centrale sert de salle a manger. Tout est extrêmement propre.
Il y a des déguisements de bagnards pour les enfants inutile de vous dire que Laugan y a passé un moment.
Nous tentons de nous rendre au centre-ville qui normalement n'est qu'à quelques minutes en voiture de l'auberge. Mais Christchurch a subi ces derniers temps de gros tremblements de terre, et tout le centre-ville a été touché.
Les rues sont barrées, des immeubles sont écroulés, des trottoirs éventrés, des rues déformées. Ça me rappelle l'explosion d'AZF que nous avons eu à Toulouse. Mais là, les causes sont naturelles.
Nous trouverons tout de même à nous garer, et nous irons vers le centre, ou ce qu'il en reste, ils ont recréé une allée commerçante avec des containers de cargos peints et décorés. Le reste est bloqué à toute circulation.
Un homme fera une animation devant un restaurant, il demandera un volontaire pour monter sur scène avec lui, et ce sera Laugan qui ira. C’était très drôle, car ils ne se comprenaient pas. Malheureusement, nous n'avons pas pris de photos, uniquement un film.
Nous rentrerons à notre auberge, et nous n'en ressortirons que pour le repas du soir.
Demain, nous prenons la route pour Nelson, les enfants ne le savent pas, mais ils vont avoir droit à une belle une surprise.
JEUDI 26 JANVIER 2012
? départ de bonne heure, il y a pratiquement 5h de route jusqu'à Nelson, et nous devons y arriver absolument entre 13 et 14h.
Les enfants dorment dans la voiture, ce qui leur rend la route plus courte.
Nous ferons tout de même un arrêt histoire de prendre un café et une collation, inutile de prendre des risques en s'acharnant au volant.
Nous sommes à quelques minutes de notre destination, et nous recevons un SMS, nous indiquant un numéro de chambre dans l’hôtel que nous avons réservé. Je fais croire aux enfants que c'est encore une PUB.
Nous arrivons et nous réglons les papiers d'arrivée. j'ai pris 2 chambres, et je mens aux enfants en leur disant que nous avons la 11.
Nous montons les escaliers, et sur le palier de la Chambre 11, nous croisons Mathilde, de la famille Marcadier. Les enfants se regardent, bouches béantes, les yeux se remplissent d'émotions, nous sommes vite rejoints par toute la famille Marcadier. Nos enfants respectifs n'en croient pas leurs yeux et sont fous de bonheur de se retrouver. Nous le sommes d’ailleurs nous-mêmes.
Depuis une semaine, nous avions convenu de ce rendez-vous avec Anne et Richard, en faisant bien attention a laisser la surprise aux enfants. Je crois que nous avons assez bien réussi.
Nous passerons la journée ensemble.
Nous irons à la plage, les enfants se baignerons et profiterons pleinement de cette dernière journée ensemble. Et nous en ferons de même entre adultes.
Le soir, nous irons dîner dans un excellent restaurant, mais la encore, le menue importe peu, l'important est de partager le moment ensemble.
Nous poursuivrons la soirée dans l'auberge, les enfants dans une chambre, empêchant de dormir les voisins. Et nous devant une tasse de thé et une tablette de chocolat.
VENDREDI 27 JANVIER 2012
Aujourd'hui, c'est la vrai de vrai. Nous avertissons les enfants qu'il n'y aura plus de surprises de la sorte avant un moment. Nous partons dans une direction opposée, Les Marcadier vers le sud, pour continuer leur périple néo-zélandais, nous vers le nord, ou nous attends dans 4 jours notre avion pour Tahiti.
Nous nous reverrons de l'autre côté du monde, à notre retour respectifs en France, c'est une certitude.
Nous faisons route pour Picton ou nous attends notre ferry pour l’île fumante.
La route est splendide, notamment les 30 derniers kilomètres qui longent la côte par les hauteurs. Nous ferons quelques arrêts afin de mieux admirer le paysage.
Nous arrivons à l'heure pour prendre notre Ferry.
La mer sera plus agitée qu'à l'aller. Même les plus endurcis, comme Mélodie auront le mal de mer. Pris de nausées et de fatigue, nous nous endormirons tous, sauf Laugan qui verra un spectacle de magie organisé par la compagnie.
Endormis, nous n'avons pas vu passer les 3 heures de traversées. Après un arrêt à la poste ou nous nous sommes allégés d'un colis de 13kg, nous nous sommes rendus à notre logement, à coté de l’aéroport, en bord de mer, dans un quartier loin du centre-ville.
La chambre est très bien, nous avons même droit à un bain à remous dont nous profiterons tous.
SAMEDI 28 JANVIER 2012
Journée dédiée à la route, nous roulons en direction d'Auckland, en sachant que nous ne l'atteindrons pas.
Nous roulons dans la belle campagne néo-zélandaise, et nous nous arrêterons dans la belle ville de Taupo, dans un motel situé non loin du centre-ville, et en face le magnifique et immense lac, que nous avion déjà vue lors de notre voyage aller (mais depuis l'autre rive).
Nous irons nous promener au centre-ville, mais il est 17h, et tous les magasins sont fermés. Par chance, il y a une exposition, de peinture sur le corps. L’exposition en elle-même n'est pas extraordinaire, mais les enfants ont la possibilité de se faire maquiller le visage. Laugan choisira un tatouage Maori (ceux peints à l'occasion des matchs de rugby) Mélodie feras le choix d'un maquillage autour des yeux qui lui ira à merveille. (elle le gardera la nuit, mai le lendemain seul les draps en garderons le souvenir)
Le soir, nous irons manger des nouilles chinoises.
Le froid nous prenant, nous décidons de rentrer finir la soirée au motel, en passant nous nous apercevons que le Macdonald de la ville est dans un énorme avion (réel) au niveau des jeux pour enfants. Je promet à Laugan que nous irons y déjeuner demain matin avant de prendre la route pour Auckland.
DIMANCHE 29 JANVIER 2012
Chose promise, chose dut. Nous allons prendre notre petit-déjeuner au Macdonald. Leur petit dej n'est pas mauvais du tout.
En ce qui concerne l'avion, il y a des tables installées à l’intérieur, il s'agit d'une salle supplémentaire et originale.
Nous prendrons la route pour Auckland, notre destination finale.
3h de route et nous nous arrêtons au centre-ville. Nous trouverons de quoi remplacer l'appareil photo de Mélodie que Laugan avait malencontreusement cassé à Rotorua, puis nous irons à l’hôtel proche de l’aéroport que nous avions réservés avant notre départ pour l’île du sud.
Comment dire, le Novotel, c'est cher, c'est chic, c'est tout. En fait, on paye la marque, on est parqué dans des chambres a la déco moderne, mais pas pratique du tout, internet est bien plus cher qu'ailleurs, je ne vous explique pas les prix des consos, enfin, je ne conseille pas. En plus, ils nous ont collés dans une chambre avec un seul grand lit double, largement insuffisant. (Plus de places)
Enfin, demain départ pour Papeete.
LUNDI 30 JANVIER 2012
Départ pour la Polynésie française. Pas de problèmes a l'embarquement, bien que la Nouvelle-Zélande soit un pays magnifique, il nous tarde de retrouver la chaleur.
BILAN NOUVELLE-ZELANDE
La Nouvelle-Zélande est un pays magnifique, certainement l'un des plus beaux qui m’a été donné de voir jusqu'à présent.
La culture Maoris, l'accueil des néo-zélandais, les paysages magnifiques font de ce pays une destination magique.
Deux points négatifs tout de même, la nourriture, je crois en effet que comme leurs voisins australiens, les néo-zélandais n'ont pas encore tout compris dans l'art culinaire.
Le climat, en 3 semaines et en plein été, nous avons eu droit à la pluie, en gros, un jour sur deux, à la neige, au vent et au froid polaire (10° oui oui, pour un Toulousain, c'est un froid polaire).
En fait, il ne faut pas venir ici pour bronzer, ni pour manger, mais pour tout le reste, c'est tout bon.
Une destination à faire, et à refaire.