SHANGHAI
(du 20 au 27 aout 2011)

 

SAMEDI 20 AOUT 2011

    16H, nous arrivons à l’aéroport de Shanghai Pudong, nous avons remplis les papiers d’immigration dans l'avion, et nous passons la douane sans problèmes.

Nous arrivons au niveau des taxis, et nous en prenons 2. À voir leur tètes, on se rends compte, qu'ils ne comprennent pas l'adresse écrite en anglais qu'on leur donne. Ils se concertent, vont voir le chef de quai, puis démarrent. La conduite des taxis chinois est très sportive, voir limité dangereuse. Ils doublent de tous cotés, vont à une allure incroyable, on est passé à deux doigts de la catastrophe à plusieurs reprises, et comme à Macao et a Hong-Kong, soit il n'y a pas de ceintures à l’arrière, soit elles sont bloquées, car pas obligatoire, et en plus, ça fait perdre du temps à la descente.

Les taxis roulent pendant une bonne heure, rentrent dans un quartier, et d'un coup, font demi tour et s'arrêtent au milieu de leur manœuvre, nous descendent les valises, et en chinois nous font comprendre que c'est un peu plus haut dans la rue. Nous avons comme la vague impression, qu'ils nous larguent n'importe où, car ils n'ont pas trouvé la rue.

Que faire ; nous descendons la rue (qui est semi-piétonne) avec nos 3 tonnes de bagages. Mais nous ne voyons rien qui ressemble a notre auberge. Je demande à un marchand de meubles anciens, ou je me fais agresser par son chien, et il m'indique par signe un hôtel en début de rue (la d’où nous venons).

Mais l’hôtel n'est pas le bon. Heureusement, ils connaissent le nôtre qui en effet est dans cette rue, mais tout à fait à l'opposé. Gentiment, un de leur portier nous propose de nous accompagner avec un chariot d’hôtel pour que nous n'ayons pas à porter nos valises. Nous acceptons avec plaisir et c'est dans ces conditions que nous avons trouvé notre logement, on était dans la bonne rue, mais à l'opposé.
 

 

    Les gérants sont tous très jeunes, et prennent leur travail très au sérieux, nous remplissons les formulaires adéquats, mais a la vue de nos valises, on nous dis que la chambre que j'avais réservée est trop petite. Il a une chambre pour 6 de libre, il nous la laisse, et va essayer de faire en sorte de ne pas y placer un autre client, a moins qu'il n'est pas le choix. Avec les enfants, c'est compliqué, je rajoute les 30€ de différence, et je loue les 6 places.

Nous nous installons, et la chambre et malgré tout encore trop petite. Les douches et les WC sont en commun. Ils font aussi resto, et l'ambiance est plutôt familiale. Je pense qu'on va être bien.

Nous faisons notre rituel habituel en arrivant dans un nouvel endroit, nous visitons le quartier tout au moins les rues les plus proches. Nous sommes dans une très belle rue dont les échoppes sont principalement des antiquaires et des bijoutiers. Un peu plus loin, il y a un marché chinois. Il y a des fruits et des légumes extrêmement frais, des poissons encore vivant dans des bacs oxygènes attendent leur future casserole. Pour être franc, je ne m'attendais pas a autant de fraîcheur, et a beaucoup moins d’hygiène.

 

 

    Quelques mètres plus loin, nous avons les artères principales, avec leurs marchants de rues, la circulation incroyable, et les personnes pauvres, vraiment pauvres, qui te poursuivent jusqu'au bout du monde pour réclamer leurs pièces. Le contraste est surprenant.

Le soir, nous rentrons manger à l’hôtel. Les menus viennent de tous les horizons, sauf d'Asie, des viandes au vinaigre balsamique, des pizzas, des soupes aux champignons, du lard frit, etc... Le tout est extrêmement bon.

 

DIMANCHE 21 AOUT 2011

    Tous le monde est fatigué, et on se prélasse. On sort de l’hôtel vers 12h, est allons dans un resto (en Asie, on mange très bien pour l’équivalent de 5€ par personnes). Malheureusement, les Chinois (sauf rares exceptions) ne parlent pas anglais. Dur dur de faire une commande, on sent bien que la serveuse fait des efforts, elle nous écrit ce que l'on ne comprend pas, mais en chinois évidemment.

 

    On lui explique qu'on ne sait pas le lire non plus. Elle doit comprendre qu'elle a mal écrit, car elle recommence en s'appliquant. Nous réussissons tout de même à voir a peut prés notre commande en photographiant aux tables voisines, là une bouteille d'eau, là du thé, et en lui montrant.
Qu'elle aventure. En fin de repas, nous laissons comme de coutume un pourboire que la serveuse se dépêche de nous rendre, car ce n'est pas la pratique ici.

Les enfants ne veulent pas sortir aujourd'hui. À chacun son rythme, je les ramène à l’hôtel, et je repars vadrouiller dans Shanghai. Je visite, un marché ouvert, et flâne au hasard des rues. Il y a un petit parc d'attraction pour enfant, je croise beaucoup de marchands ambulants, certains vendent des petits animaux, Crickets, souris, lapin nain, poussins, canetons.

 

     À côté de se trouve un jardin immense (Luxun park). Il y a plusieurs attroupements. J navigue de l'un à l'autre. C'est stupéfiant. Souvent, il s'agit d'une personne qui joue d'un instrument, accompagné par d'autres au chant ou par simplement des bandeaux. On sent bien que c'est de l'impro totale, qu'ils ne se connaissent pas. Plus loin, j'entends un accordéon, un saxo, des harmonicas, puis des instruments traditionnels dont je ne connais pas les noms. Un homme seul (et je comprends pourquoi.) a monté une petite sono et hurle dans un micro des chants en chinois. Ici encore, est organisé un karaoké. Mais le plus impressionnant est un groupe d'une centaine de personnes chantant en chœur des chansons. Le public les reprend également. Ça donne des frissons, les chants sont magnifique.

À côté d'eux sur un grand espace des personnes âgées pour la plupart, joue avec des diabolo et font des jongleries avec divers instruments. C'est magique.

 

 

    Tout au long du parcours, des personnes font leurs exercice dominicaux, du Tai chi sous les arbres, des katas, de la méditation.

 

    Et surtout, beaucoup de rassemblement pour jouer, aux cartes ou aux dominos. Des gens se retrouvent également par petits groupes et discutent assis ou debout aux milieux des arbres.

Une personne d'un certain âge, c'est approché de moi alors que j'écoutais quelqu'un jouer d'un instrument traditionnel, il a parlé en chinois pendant 10 bonnes minutes dans une discutions hors du temps, car lui non plus ne me comprenais pas. J'ai l'impression qu'ils ne comprennent pas pourquoi les étrangers ne parlent pas chinois. Moment très sympa au demeurant.

Il y a aussi beaucoup d’étangs dans le parc dont un avec des petits bateaux à moteur destinés aux enfants et a leurs parents. Rien d'anormal, si ce n'est que sous des décorations joyeuses et enfantines, ce sont des bateaux de guerre, équipés de mitrailleuses a l'avant et lance missile à l’arrière. Dans un décor aussi paisible que ce parc, c'est vraiment bizarre.

 

    De retour en fin d’après-midi, je retrouve les enfants à l’hôtel. Quelques instants plus-tard, nous ressortons tenter un nouveau resto. Nous nous heurtons au même problème de compréhension, mais c'est un fast-food, et la nourriture est très moyenne et froide.

Il est tard, nous retournons à l’hôtel et nous prenons en guise de desserts, une soupe chaude. Nous passons le reste de la soirée au salon de l'auberge.

À moment donné, une jeune fille (16 ans) s'installe au piano de l’auberge et commence à jouer, c'est très beau, et nous nous approchons. Elle joue magnifiquement bien, à côté d'elle se trouve son frère de 7 ans, et une jeune fille de sa famille d'une vingtaine d'années du nom de Maï. La conversation (en anglais) s'installe et de fil en aiguille nous passons un long moment ensemble, ils sont chinois, et habitent une ville surnommée "la cité des fleurs" entre Hong-Kong et Macao. Nous échangeons nos mails, puis viens le moment de nous quitter. Soirée magique.

 

LUNDI 22 AOUT 2011

    Nous décidons d'aller visiter la concession française. Il s'agit d'un quartier de la ville qui était sous administration française de 1849 a 1946. c'est devenue un quartier chic fait de petites ruelles bien propretés, remplies de grands magasins de luxes, de banques, etc... À quelques rues de là, s’étend le Shanghai populaire. Malheureusement, j'ai oublié la carte mémoire de l’appareil photo dans l'ordinateur a l’hôtel, et nous n'avons pas pus photographier le quartier. Car au contraire de ce que l'on peux imaginer, les magasins de photos ou d'informatique ne courent pas les rues à Shanghai, et je n'ai pas pu acheter une nouvelle carte. Tant pis pour les photos, elles seront dans nos têtes.

Nous prenons un taxi pour rentrer à l’auberge, je lui montre la carte de l'auberge, et se perds dans les rues de Shanghai. Heureusement, il se perd dans un quartier que nous avons déjà visité, et j’arrive à force de gestes à lui indiquer la route (incroyable non).

Le soir a l’hôtel, nous sympathisons avec un Équatorien qui travaille en chine, qui vient d'avoir une promotion et va devoir s'installer à Shanghai. Il nous indique quelques lieux à visiter. Nous discutons en anglais et en espagnol pendant un grand moment, puis nous traversons la rue, car nous avons repéré un restaurant Coréen en face de l’hôtel.

La patronne nous voyant perdus dans le choix des plats, c'est gentiment occupé de nous pendant tout le repas, elle nous a montré comment faire les mélanges, nous a conseillé sur ce qu'il fallait prendre, elle a passé un temps incalculable, afin que nous nous sentions bien. Le tout pour 20€ . Au moment de régler, nous lui expliquons pour ne pas la vexer, qu'en France, il est de coutume quand on a été bien accueilli dans un restaurant de laisser un pourboire. Elle le refuse en souriant. Nous en restons là. Nous lui disons que nous avons trouvé sa cuisine excellente, et que nous reviendrons dîner sûrement demain.

Nous retournons à l’hôtel, retrouvons notre copain équatorien, et allons nous coucher.