Regards sur le Monde

 
 
  MEXIQUE (Du 7 au 27 avril 2012)
ISLA MUJERES ( du 12 au 16 avril 2012)


 


JEUDI 12 AVRIL 2012
 

     Nous prenons un taxi qui mettra moins de 3 minutes à nous conduire jusqu'à l’hôtel.

     La chambre est très bien, à peine moins spacieuse que celle que nous avions à Cancun, mais avec en plus, une terrasse qui donne directement sur la mer des Caraïbes, ainsi qu'une piscine donnant également sur la mer.

 


 


 


 


 

    Nous nous installons, et nous partons nous promener dans l’île.

     Juste devant l’hôtel se trouve une jolie petite place, avec une petite église.

    Elle est très belle, simple et sans grandes fioritures. Très lumineuse, elle est très agréable à visiter.

 


 


 


 


 


 

     Nous sillonnons les rues commerçantes, c'est une ville très touristique, et tous les 3 mètres quelqu'un vous invite a visiter son magasin, afin de voir chez lui ce que les autres ont également.
 


 

     Notre pérégrination, nous mène jusqu'à un petit cimetière. Il est tellement joli que nous n’hésitons pas longtemps avant de le visiter.

     Ici, pas de tombes ostentatoires, tout est fait main, de bric et de brocs. Certaines tombes sont en parpaings peints, d'autres sont recouvertes de carrelages, d'autres encore sont peintes de couleurs vives et chatoyantes.

 


 


 


 

    Les noms et les dates sont inscrits a la main, ou bien pyrogravées sur des croix en bois faites mains. Il se dégage de ce cimetière un sentiment de quiétude et d'humanité, c'est très impressionnant.
 


 


 

     Par contre, nous remarquons beaucoup de tombes d'enfants, parfois très jeunes, à peine quelques mois. Ou bien des personnes très jeunes, entre 15 et 25 ans. Cela nous a interpellés, car le cimetière est petit, il n'y a presque plus de places entre les tombes pour circuler.

      Nous ressortons émus de ce cimetière, puis nous allons jusqu’aux plages, et nous remontons ainsi jusqu'à notre hôtel.

 


 


 


 


 


 

     Nous savons déjà ce que nous voulons faire de nos 4 jours sur l’île. Et nous faisons d'ore et déjà toutes les réservations. Je réserve pour demain une voiturette de golf afin de faire tranquillement le tour de l’île.

    Nous restons à l’hôtel à nous reposer jusqu'à 20h, ou nous ferons à nouveau une promenade de nuit, qui nous mènera jusqu'à une rue piétonne, ou nous choisirons un restaurant pour manger poissons et crustacés.

 


 


 

     Le repas est excellent, et nous avons droit à un guitariste chanteur qui nous interprète une version personnelle de la Bamba, très agréable à entendre..
 


 

     Puis, vient le tour de 3 jeunes gens, habillé en costumes traditionnel Maya pour touristes, qui danseront des simili danses pour touristes également. Les costumes sont très sympas, et le spectacle également. Les enfants auront droit à une photo en compagnie des artistes.
 


 


 

     Après le repas, nous ne rentrons pas de suite, et nous continuons notre promenade sur la cote, du versant rocailleux.
 


 


 


 

     Une promenade a été aménagée. Elle est très agréable. Mais peu à peu, le secteur devient plus délabré, il me semble pénétrer dans une zone moins recommandable pour tous, et surtout pour les enfants.
 


 

     Il est fort possible que je me trompe, mais nous ne préférons pas prendre de risques inutiles, nous verrons bien et mieux en plein jour.

Nous rentrons a l’hôtel, demain est un autre jour.


 

 

VENDREDI 13 AVRIL 2012
 

    Notre voiturette de golf, nous attend à l’hôtel, nous ne perdons pas de temps et nous embarquons avec pour but tout simple, de faire le tour de l’île.
 


 


 

     L’île est magnifique, les Mexicains ont un don pour peindre leurs maisons de tout un panel de couleurs vives.
 


 


 


 

    La couleur de l'eau est également splendide, et nous nous arrêtons à plusieurs reprises, pour mieux déguster les paysages. Malheureusement, les plages sont rares, là aussi les constructions se sont faites sur le sable, et tout deviens privé et payant.
 


 

 


 

     À notre grande surprise, nous faisons le tour de l’île en 1h à peine.

    Ni une ni deux, nous refaisons le tour, et nous bifurquons sur une route secondaire où se trouve le centre où nous irons demain nager avec les dauphins, les requins et les raies.

    La route est assez tranquille pour laisser le volant de la voiturette à Mélodie et a Laugan. Tout deux s'en sortirons super bien, comme des chefs, sans compter leur bonheur de conduire.

 


 


 


 


 

     En chemin, nous avons repéré une plage privée ouverte au public. Même si ce n'est pas ce que nous préférons en terme de baignade, nous n'avons pas trop le choix si nous voulons nous baigner.
 


 

     La plage est superbe, et bien sûr, tout est prévu pour le confort du touriste.

  Des chaises longues, des bungalows, deux piscines extérieures, un restaurant, des kayaks à disposition, et bien sûr, la mer magnifique. N'oublions pas le personnel, aux petits soins pour nous (ça en est même gênant.) prêt à vous servir à boire à manger, à vous masser, etc...

    Nous y restons une bonne partie de la journée, en profitant du restaurant, des kayaks, de la piscine et bien sur de la plage.

 


 


 


 


 


 


 

     Nous faisons un dernier arrêt à la pointe de l’île avant de rentrer a l’hôtel.
 


 


 


 

     Nous ne ressortons que pour le repas du soir que nous prenons dans un restaurant du centre-ville . La restauration n'est pas très chère au Mexique, et la nourriture est très bonne. Depuis quelques jours, c'est régime poissons et crustacés. Les Langoustes (cuisinées) sont aux mêmes prix que les crevettes en grandes surfaces chez nous.
 


 


 

     Après le repas Laugan, nous ferons un dernier tour de l’île en voiturette, de nuit.

   L’atmosphère est totalement différente, les routes sont désertes, nous avons par moments l’impression d’être seul sur l’île.

 


 


 


 

Au bout d'une heure, nous rentrons dormir.


 

SAMEDI 14 AVRIL 2012
 

     Cela fait deux jours que Laugan s'est lié d'amitié avec Marc, un Américain de Chicago. Une personne très sympathique, qui lui a d'ailleurs appris à plonger en piscine.
 


 


 

     Ce matin est la dernière fois que nous nous voyons, il part pour les Bahamas, et nous, nous avons rendez vous dans un centre aquatique.

    Laugan et Marc se quittent les larmes aux yeux, pour le remercier de sa gentillesse, je lui offre un de mes disques, en lui expliquant que je l'offre aux personnes sympathiques que nous rencontrons. Il me remercie, et nous nous quittons.

     Nous prenons un taxi, qui nous conduit à destination en 10 minutes.

     Réservation en main, nous sommes pris en charge de suite par quelqu'un. Nous prenons un forfait qui nous donne accès aux bassins des dauphins, à celui des requins, des rais, au repas et aux boissons.

    Le centre est magnifique, d'immenses bassins à même l’océan, avec divers animaux, dauphins, phoques, lamantins, requins, rais, puis beaucoup de pélicans, c'est l'oiseau du pays un peu comme nos mouettes chez nous.

 


 


 


 

     Nous commençons par une collation, puis nous allons nous préparer : maillot de bain, gilet de sauvetage, douche et en piste pour le grand bleu. Notre entraîneuse (n'ayons pas les idées mal placées, il s'agit de celle qui entraîne les dauphins.) parle couramment l'espagnol, l'anglais et le français. Ce qui est très bon pour nous, car on comprendra 3 fois, et on aura aucune excuse si on fait des bêtises.

    Nous arrivons au niveau d'un immense bassin ou évoluent une dizaine de dauphins, tous nés ici, et habitués a se baigner avec les humains dés leur plus jeune âge.

     Nous pénétrons dans l'eau, sur une plate-forme prévue à cet effet. Laugan n'est pas très à l'aise (je rappelle qu'il s'est fait agressé par un dauphin à Bali.), mais courageusement nous suit.

    Nous faisons les premières rencontres avec l'animal, l'exercice consiste à faire connaissance, lui tenir le bas de la tête, et l'embrasser sur le rostre. Laugan trop apeuré, préfère remonter il a fait son possible et c'est très bien, je remonte avec lui pour le féliciter de son courage, et nous attendons Mélodie, d'abord sur la plate-forme, puis au bar et à la piscine.

    Pendant ce temps, Mélodie passera une bonne heure en compagnie des dauphins.

    Elle jouera avec eux, les caressera, se fera pousser ou entraîner par eux, bref, ce sera du pur bonheur, et elle ne décollera pas son sourire de toute la journée.

 

 


 


 

     Après nous être restauré à nouveau (j'ai l'impression d'avoir mangé toute la journée), nous passons à la seconde partie du programme, nager avec les raies géantes, et avec les requins.

    Partie très décevante, car l'eau est trouble, et il est difficile de voir les raies.

    Pareil pour les requins qui ont en plus derrière du plexiglas (et là, ce n'est pas un reproche, car ce sont des requins taureaux, extrêmement dangereux).

    Nous continuons une partie de la journée dans la piscine du centre. Puis nous rentrons a l’hôtel, ou nous attend une surprise :

    Marc, notre copain américain, que nous avions quitté le matin, nous a déposé une bouteille de coca remplie d'eau avec à l’intérieur un petit bouquet de fleurs. Une charmante attention qui nous a beaucoup touchés. Grande classe.

 


 

     Nous ne ressortons que pour le repas du soir, ou nous avons le plaisir de retrouver nos danseurs de rue de la veille.
 


 


 

 

DIMANCHE 15 AVRIL 2012
 

     Dernier jour que nous passons à l'isla Mujeres. Nous avons prévus une journée plongée dans un récif corallien.

     Nous nous rendons au port, ou nous attend un bateau rapide, nous sommes 6 à bord. Nous faisons une première traversée de 10 minutes jusqu'à Cancun afin d'embarquer d'autres touristes. Un second bateau nous rejoins, et nous sommes dispatchés en fonction de la langue parlée, nous aurons droit à un guide italien parlant espagnol, français et anglais.

     Les bateaux repartent, nous avons 40 minutes de navigations avant d'atteindre l’île Contoy, une île particulièrement préservée, à l’abri du tourisme de masse, et entretenus dans le plus grand respect par les gardes nationaux, et les guides habilités à s'y rendre.

 


 


 

      Malheureusement, ces ¾ d'heures de navigations sont insupportables pour mon estomac, et au final, je crois que j'aurais nourri tous les poissons de la planète, y compris ceux de la mer des Caraïbes.

     Nous arrivons à destination, l’île est magnifique. En ce qui me concerne, il me suffit d'atteindre la terre ferme pour me sentir mieux, et même si c'est au milieu d'une décharge publique. Mais il est vrai que l’île est splendide.

 


 

     À peine sortis du bateau, nous enfilons masques et tubas, et nous plongeons admirer les fonds marin, avec ma chance habituelle, les attaches de mon masque de plongée, rendent l’âme au bout de 30 secondes. Le second qui me sera dévolu prendra l'eau, ainsi que le troisième. Énervé, je sors de l'eau avec la ferme intention de ne plus jamais faire du snorkeling de ma vie, marre de me rendre malade pour au final ne pas arriver au bout de l'aventure, tous ça pour voir 4 poissons à bouillabaisse et un coquillage pourri sur un corail bouffé par les algues, je dis STOP. Je remonte sur la plage, et je n'en bougerais plus.
 


 


 


 


 


Là, je suis pas à prendre avec des pincettes

 

     Les enfants eux se régaleront à nager avec les poissons-lunes, les raies, et autres monstruosités marines. Comme nous n'avions plus d'appareil photo sous-marine, nous avions acheté des jetables spéciaux aux pellicules argentiques que nous devrons faire développer plus tard.

    À l'occasion de cette sortie, nous rencontrons un couple charmant de Bretons venus passer des vacances avec leur fils. Enfin un point positif dans cette journée (je parle pour moi, évidemment, car les enfants se délectent).

 


 

 

     Pendant que l’équipage préparent le repas, notre guide nous invite à le suivre visiter l’île, un lagon, et un petit musée à voir. En ce qui me concerne, je suis bien décidé à rester sous mon cocotier et de ne plus bouger.


Tous le monde part et je reste seul, sur MON île, tranquille.

 


 

     La visite est rapide, à peine une demie heure. les enfants en sont ravis, ils ont vu des frégates (oiseaux endémiques du Mexique), ont eu quelques explications sur l’île elle-même qui accueille très régulièrement des équipes de biologistes etc...

   Puis, vient le moment du repas, enfin quelque chose d’intéressant (je rappelle que j'ai généreusement tout donné aux poissons deux heures avant.). Nous nous installons avec Gaëlle, Christian et leur fils Ethan avec qui nous partagerons un moment très, agréable, une belle rencontre.

 


 

 

     De plus, le repas est excellent, ce qui ne gâche rien, ce sont les poissons sur le chemin du retour qui vont être contents.

   Après le repas, nous avons une heure de libre. Et nous passerons notre temps de récréation entre baignade dans l'eau turquoise, et discussions avec nos compatriotes.

 

     Nous reprenons le bateau en direction de l'isla Mujeres, pour permettre aux passagers venant de Cancun de visiter les rues commerçantes, et les boutiques des amis de nos guides. Pour nous, ce sera notre destination finale. Et Miracle, malgré une mer violent, je n'ai pas été malade de toute la traversée.

     Nous décidons de rester avec nos amis bretons. Mais une heure et vite passée, et nous les raccompagnons à leur embarcation. Ce fut une agréable rencontre, que nous aurions aimé pouvoir prolonger davantage.

     Nous rentrons à l’hôtel, et nous n'en ressortirons que pour le repas du soir.


 

 

LUNDI 16 AVRIL 2012
 

     Derniers instants à l'isla Mujeres. Nous quittons notre hôtel superbement placé, les enfants prennent un dernier lait de coco, et nous nous dirigeons vers le port. Ou après avoir attendu une petite heure, nous embarquons sur notre ferry en direction de Cancun.
 


 


 


 

 

     C'est avec un peu de tristesse, que nous voyons l’île s’éloigner, elle nous manque déjà un peu.


     Un grand merci à nos amis jean-Marie et Lydie qui nous ont conseillé cette magnifique destination.


     La traversée dure une demie-heure. Puis nous allons chercher la voiture que nous avions réservée. Un dernier repas à base d'empanadas, et nous prenons la route pour Playa del Carmen, que nous atteignons au bout d'une heure.

 


 

 page suivante


 

Afficher la suite de cette page