du 18 au 25 février 2012
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SAMEDI 18 FEVRIER 2012
Après plus de 5 heures de vol et 2 arrêts, nous arrivons enfin en Patagonie, à Punta Arenas ;
Il fait beau, et froid, malgré l'été, mais nous sommes aux portes du pôle Sud, rien d'anormal ici.
Au bout d'une demie heure de route dans la pampa, et en longeant le détroit de Magellan, nous arrivons enfin à Punta Arenas, et à notre auberge dont les murs sont d'un vert criard, mais ici, les maisons sont très colorées.
Nous sommes accueillis par Betty, qui nous montre notre chambre. Nous logerons chez l'habitant. Nous arriverons en même temps qu'un couple avec un ados de l'âge de Mélodie qui étaient avec nous dans l'avion, Mélodie s'en rappelle, car elle a passé tout le vol à lui donner des coups de pieds sur son siège en se tournant et se retournant.
Nous déposerons nos valises, puis nous irons faire un tour au centre-ville non loin.
La ville est très belle, et bien plus accueillante que Santiago.
Nous nous arrêterons dans un café restaurant, ou nous mangerons. La patronne parle français, elle a même vécu quelque temps à Toulouse, le monde est tout de même petit.
Nous reprendrons notre balade, c'est une ville paisible, les gens disent facilement bonjour, et le sourire est présent, cela nous change de notre dernière destination.
Nous retournons à l'auberge et nous n'en sortirons plus. Mélodie fera connaissance de Pablo, le jeune homme arrivé avec ses parents en même temps que nous,
Laugan rencontrera Alex et Lucas, les enfants de la maison. Puis nous irons dormir dans une chambre chauffée par un petit chauffage d'appoint.
DIMANCHE 19 FEVRIER 2012
Réveil de bonne heure, Betty a préparé le petit dej, comme à la maison : bol de lait, café chocolat,
Le pain est directement grillé sur la gazinière, ou de l'eau boue en permanence. L'ambiance n'est pas luxueuse, mais très chaleureuse.
Nous retournons nous balader dans Punta Arenas, direction la place centrale (la plaza del arma). Elle est petite, mais très agréable. Tout tourne autour d'une statue. Il y a des petites échoppes ou se vendent des vêtements polaires, des souvenirs, des bibelots. L'ambiance est très agréable.
Ce qui surprend également, est la quantité impressionnante de chiens errants. Mais aucun n'est agressif.
Les gens et les chiens font bon ménage, ils s’assoient sur les mêmes bancs, et les deux n'ont qu'une préoccupation, profiter du moindre rayon de soleil.
Certains chiens ressemblent davantage à des loups, j'imagine qu'il y a dû y avoir quelques croisements.
Nous irons manger et boire une boisson chaude au caffé Corsini de la place centrale. Nous serons chaudement accueillis par le patron, décidément, s'il fait froid dehors, il fait chaud dans le cœur des gens. Nous commanderons un très bon cappuccino.
Nous voulions visiter la cathédrale, mais elle est fermée, nous avons décidé de poursuivie notre balade par le bord de mer.
Nous y sommes, nous sommes au détroit de Magellan, c'est incroyable, je suis aux anges, penser à tous ces marins qui ont péri en voulant le traverser, à tous ces bateaux échoués ou coulés, être sur ce lieu chargé d'histoire et pour moi tout simplement extraordinaire.
Nous le longerons pendant une demie heure, il est désormais pratiquement inusité, la construction du canal du Panama, lui a enlevé une grande partie de sa grandeur d’antan, mais le poids de l'histoire est toujours présent.
Sur le chemin du retour, nous nous arrêterons dans une grande aire de jeux qui fera le bonheur des enfants.
Nous prenons une boisson chaude au café du centre.
Un jeune chien errant adoptera les enfants (qui ont eu la mauvaise idée de jouer avec lui), et il nous suivra jusqu'à l’hôtel. Si l'aventure nous était arrivée en France, j'aurais eu droit à un pensionnaire de plus à la maison.
Sous les conseils de Betty, nous irons manger dans un restaurant du centre-ville le soir en conclusion de la journée.