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CANADA (du 27 juin au 27 juillet 2012) MONTREAL / ST JEROME (du 15 au 27 juillet 2012) DIMANCHE 15 JUILLET 2012 Nous arrivons enfin à notre motel, situé à l’entrée de st Jérôme. Nous sommes accueillis par un couple d’Indiens (des indes, pas canadiens). Qui nous donne la clé de notre chambre. Au passage, nous apercevons une piscine à l’eau verte, remplie d’algue, clairement immonde. Nous pénétrons dans notre chambre, d’où se dégage une horrible odeur de tabac froid. En regardant de plus près, on se rend compte que tout est bancal, la clim tient par du scotch et fait un bruit d’enfer dès qu’on l’allume. Les draps sont douteux, la salle de bain pas nette. Clairement dégueulasse. Accessoirement, Internet ne fonctionne pas (à moins de se positionner dehors). Évidemment, notre première réaction est d’aller nous plaindre, et tout sourire, l’hôtelier, nous annonce qu’il nous changera de chambre dans deux jours. Autant l’écrire de suite, rien ne sera fait, nous vivrons dans ce taudis pendant tout notre séjour. Nous avons bien sûr essayé de changer d’hôtel, mais plus de place nulle part. Moralité de l’histoire : Si vous comptez vous rendre à ST Jérôme (qui est une très jolie ville), choisir le MOTEL ROSE que s’il n’y a plus de places sous les ponts (même en hiver). Le reste de la journée est calme, nous ne sortons que pour faire 3 courses. Dans la journée, je téléphone à Régis et Sylvie, la famille canadienne de Teddy, le petit ami de Mélodie. J’ai au bout du fil un couple charmant qui nous invite à les rencontrer le lendemain. Je ne dormirais pas beaucoup cette nuit, entre la chaleur et l’odeur de tabac, je passerai une grande partie de la nuit dehors à profiter du frais, mais sans dormir. LUNDI 16 JUIN 2012 Journée logistique, les enfants se lèvent tard. Nous allons au Mac do, non pas pour la saveur de ses menus, mais pour avoir accès à Internet, et j’en profite pour organiser notre prochain retour en Europe, en Angleterre. Je choisis un coin retiré de Londres, un manoir situé à Balcombe. Pendant que les enfants se reposent au motel, je vais à la laverie de la ville. J'en profite pour visiter le quartier, et pour acheter des fleurs pour la rencontre de Sylvie et Régis, ce soir chez eux. Je rejoins rapidement les enfants au motel pour récupérer de la nuit où nous avons peu dormit, puis nous prenons la voiture pour faire les 3 minutes de route qui nous séparent de nos futurs amis canadiens (et bien sûr, nous avons oublié notre appareil photo). Nous trouvons facilement leur maison située dans un quartier calme de la ville. Nous sommes chaleureusement accueillis par Sylvie et Régis. Le courant passe immédiatement, et ils nous mettent rapidement à notre aise. Régis a la passion de la moto. Je n’y connais strictement rien, il est donc impossible pour moi de vous décrire les aspects techniques de sa bécane, mais il s’agit assurément de la plus belle moto qu’il m’a été donné de voir. Nos hôtes ont également eu la gentillesse de nous préparer une liste de choses à faire et à voir dans la région. Ils ne savent pas quoi faire pour nous faire plaisir, et nous apprécions leur gentillesse et leur accueil. Nous avons beaucoup de choses à nous dire et la soirée finit tard. Avant de rentrer dans notre taudis, nous allons manger une poutine au Mac'do du coin. Puis nous allons nous coucher. MARDI 17 JUILLET 2012 Aujourd’hui, la météo n'est pas au rendez-vous, il fait gris, lourd, et il pleut par intermittence. Nous partons vers 11h pour le vieux Montréal. Nous nous dirigeons vers la mairie afin d’accéder au centre d’information touristique. Nous sommes un peu déçus de la ville qui ne nous séduit pas de prime abord. Les rues sont vides, et la météo n’arrange rien. De plus, nous ne trouvons pas ce que nous cherchons. Par contre, encore une fois nous avons de la chance, car sans l’avoir calculé, nous sommes au bon endroit au bon moment, car nous sommes en plein «30éme festival juste pour rire ». Avant de nous rendre sur le lieu où se déroule ce célèbre festival, nous nous arrêtons manger dans un restaurant japonais, qui ne nous laisse pas un souvenir impérissable. Puis nous nous mettons en marche vers le festival. En chemin, nous tombons en arrêt devant une énorme et magnifique cathédrale. Nous nous dirigeons vers l’entrée. Une personne à la barbe blanche s’avance sur le seuil des immenses portes de l’édifice, et nous propose de rentrer. L’homme qui nous accueille ne parle qu’anglais. Il est très sympathique, il nous explique qu’il s’agit d’une cathédrale protestante, et nous invite à la visiter. Elle est étonnamment faite, l'orgue n'est pas à l'arrière comme d'habitude, mais derrière l'autel, lui aussi particulier. L’église est sur deux étages, c’est étonnant, ça donne l’effet d’un grand théâtre avec fosse et balcons. C’est la première église protestante que nous visitons, et nous la trouvons magnifique. Nous avons également rencontré un paroissien (je ne suis pas sur du terme.), qui nous a expliqué l'histoire de celle-ci. Cette église a été le fer de lance en ce qui concerne le combat pour le droit de vote des femmes au Canada. Le gouvernement de l'époque était réticent à l'idée (comme beaucoup d’autres), et avait l'église en point de mire, mais malgré ça, le droit de vote aux femmes a été donné en 1918. Cet homme nous a également montré une petite collection de bibles écrites en toutes les langues, en anglais, Français, hébreux, chinois, etc... La rencontre fut très sympathique et nous sommes ressortis de l’église, plus riches qu'en y rentrant. Afficher la suite de cette page |