RETOUR A CANCUN ( du 25 au 27 avril 2012)
MERCREDI 25 AVRIL 2012
Nous arrivons à Cancun, et nous nous rendons au même hôtel que nous avions a notre premier séjour.
Le temps de décharger nos bagages, et de prendre possession de notre chambre (la chambre Madonna), bien plus grande que la première, et je repars (les enfants préfèrent rester à l’hôtel), faire le plein et rendre la voiture.
Les enfants ne voudront pas manger, et c'est seul que j'irais grignoter des empanadas a la viande et au fromage.
Dans l’après-midi, Nous avons le plaisir de skyper avec Gaëlle et Christian, le couple de bretons voyageur, que nous avions rencontrer lors d'une sortie depuis la isla Mujeres. Voici un bienfait que j’accorde volontiers à internet, nous permettre de poursuivre les rencontres improbable.
Les enfants iront à la plage se détendre, et profiter de la mer des caraïbes.
Je préfère rester à l’hôtel, je suis fatigué de la marche de la veille.
Le soir venu, nous allons manger en ville, nous sommes surpris par le peu de personne dans les rues.
Un serveur nous explique que la semaine sainte étant finie, les gens commencent à déserter Cancun (ce qui n'est pas le cas de Playa del Carmen).
C'est sans doute la raison qui fait qu'il y a une surenchère de musique forte, et de rabatteur de restaurants dans les rues (plutôt désagréable).
Nous nous rendons dans le quartier des boites de nuits, et là comme ailleurs, c'est la chasse au client (même si le gros des touristes se trouve là). Les filles dansent sur les tables en essayant d'attirer le touriste migrateur.
Nous nous rendons au grand centre commercial que nous connaissons déjà. Un homme tiens un singe dans ses bras, et j'avais promis à Laugan qu'il pourrait le porter.
Ce qu'il fit, mais comme d'habitude, il va lui arriver quelque chose d’imprévus. Nous sortons de table, et le singe ayant sans doute senti une odeur plaisante, va offrir (à coups de langue) à Laugan un nettoyage des gencives ultra rapide, mais efficace.
Décidément, il faut toujours qui lui arrive quelque chose.
Nous nous rendons dans un magasin de souvenirs que nous avions repéré lors de notre premier séjour.
Nous cherchons un cordonnier, car Mélodie a Cassé s'est belles chaussures achetées à Buenos aires. J'en profite pour demander à un vendeur où je peux en trouver un.
Le gars me dit que sur la zone hôtelière, il n'y en a pas, seulement au centre-ville de Cancun, a une dizaine de km d'ici. Je le remercie, en lui disant, que nous n'aurons certainement pas le temps, car nous prenons l'avion le surlendemain.
Et, à cet instant se passe quelque chose qui ne ce vie qu'au Mexique, et que j'ai du mal à imaginer en France :
L'homme me propose de les emmener lui-même et nous n'aurons plus qu'à venir les chercher ici même sur son lieu de travail en ce qui le concerne, ça ne lui pose pas de problèmes, car il doit se rendre au centre-ville demain.
Bel exemple de l'accueil et de la gentillesse mexicaine.
Gênés, nous le remercions, et pendant que Mélodie va chercher ses chaussures, je me prépare à lui donner 400 pesos, pour la réparation, il me dit que c'est trop, et que 100 suffirons largement. ÉNORME.
Nous rentrons nous coucher.
JEUDI 26 AVRIL 2012
Ce matin, nous feignantons, nous n'avons rien de prévus pour notre dernier jour au Mexique.
Après le repas de midi, je réserve le taxis pour le lendemain 4h30. Puis j'accompagne les enfants à la plage.
L'eau est toujours aussi chaude, aussi belle, mais le drapeau est rouge, et il y a quelques vagues. Nous y restons jusqu'à 18h. Puis nous rentrons à l’hôtel.
Nous sortons à nouveau, direction le magasin ou hier, un employé s’est proposé de faire réparer les chaussures de Mélodie.
Il est à son poste, il a les chaussures réparées bien au-delà de ce que nous lui avions demandé, il me tend la monnaie (que je lui laisse bien sûr, en y rajoutant une rallonge). Les Mexicains sont vraiment d'une gentillesse incroyable.
Nous discutons un moment, il me demande ce que je pense du Mexique, je lui réponds que nous avons passé un séjour fantastique, et qu'il nous suffirait d'y trouver un travail pour envisager d'y rester.
Ni une ni deux, il inscrit son numéro de téléphone sur un bout de papier, et très sérieusement nous dit :
« Si vous décidez de vous installer ici, appelez-moi, je vous y aiderai ».
C'est tout de même prodigieux.
Sur le chemin du restaurant, nous croisons un Mexicain un peu bourré certes, mais très sympas, qui nous a tenu le crachoir pendant 15 bonnes minutes, on a bien cru qu'on ne s'en débarrasserait pas. Finalement, il nous a laissé une fois assis à la table du restaurant, et après nous avoir conseillé le menu. J'adore le Mexique.
Nous rentrons à l’hôtel le ventre plein, d'un repas succulent, la nourriture mexicaine va beaucoup me manquer.
VENDREDI 27 AVRIL 2012
Réveil à 3h30, on termine les valises, et nous partons pour l’aéroport (le taxi nous attend). Le vol est à 7h, mais le temps de l'enregistrement, du passage de sécurité, et de manger un morceau, et nous sommes dans l'avion.
Temps de vol 1h10, avec le décalage horaire, nous arrivons à Miami à 9h10.
BILAN MEXIQUE
Je ne suis pas sûr que ce que nous avons vu du Mexique soit la véritable image du Mexique.
Nous séjournions dans une région ultra protégée, et pendant que nous étions confortablement installés dans notre paradis, d'autres Français se faisaient agressés dans des bus touristiques pas loin de Mexico.
Mais le fait de ne faire que la région de Cancun (péninsule du Yucatán) était une décision délibérée. Je ne voulais pas prendre de risques avec les enfants.
Ceci dit, nous avons tout de même pu goûter à certaines spécialités mexicaines.
Tout d'abord, leur accueil, leur gentillesse, leur sourire, c'est tout simplement extraordinaire, et nous aurions quelques leçons à prendre.
Ensuite, le Mexique rentre sans discutions possible au panthéon (mon panthéon) des pays ou l'on mange le mieux.
Il rejoint, la France (Polynésie comprise), la Chine, et Singapour.
Mais c'est également un pays aux paysages splendides, et la mer des caraïbe est inégalable.
C'est aussi une civilisation riche en histoire, une culture maya incroyable.
Un pays qu'on a encore plus envie de connaître, et qu'on a du mal à quitter.
Mexique, tu me manques déjà.