Londres
Du 9 au 11 août 2011
Du 9 au 11 août 2011
MARDI 09 AOUT 2011
Départ pour Londres: à l’aéroport CDG. Ils ont installé des chaises de plages en guise d'aire de repos. Nous en profitons bien.
J'ai appelé l’hôtel à Londres pour savoir s'il n'y avait pas de danger dans le quartier (référence aux émeutes) ils me disent que non, mais qu'il vaut tout de même mieux prendre un taxi.
Ce que nous faisons, nous apprendrons plus tard que le chauffeur nous a vue venir, en nous faisant payer 80 livres un trajet qui en valait 40. j’imagine que ce ne sera pas la seule fois.
Nous passons le reste de la journée tranquillement, a visiter le quartier.
Ce que nous faisons, nous apprendrons plus tard que le chauffeur nous a vue venir, en nous faisant payer 80 livres un trajet qui en valait 40. j’imagine que ce ne sera pas la seule fois.
Nous passons le reste de la journée tranquillement, a visiter le quartier.
Nous écoutons les chaînes locales pour savoir où en sont les émeutes. Ça continue, certains quartiers sont en proie aux flammes, des jeunes pillent et brûlent, on entend des sirènes de polices et d'ambulances très régulièrement. Mais a priori, ça ne sent pas encore le brûlé dans le quartier de notre hôtel.
Nous mangeons un sandwich dans une petite échoppe, et le gérant nous indique une laverie quelques rues plus loin (une petite lessive s'impose.). Les enfants resteront a l’hôtel le temps de faire notre petite lessive.
Là-bas, nous rencontrons une jeune femme (cliente elle aussi) qui nous indique spontanément, le fonctionnement des différentes machines, et nous profitons d'un moment de répits pour aller a la poste toute proche. Nous prenons un ticket et patientons. Soudain, un homme (entre 50 et 60 ans), s'approche de moi, il me montre son dos, mais je ne comprends pas ce qu'il veut, il saisit ma main, la place dans son dos, et fait mine de se gratter en poussant des soupirs de bonheur en plein milieu de la poste sans que cela ne surprenne qui que ce soit. Je commence par devenir rouge comme une pivoine, avant de rire à gorge déployée avec tous le monde.
Nous retournons à la laverie ou la même cliente nous montre l'utilisation des sèches linges, puis part, nous laissant seul avec la gérante de la laverie. Elle habite dans un des quartiers en feu. Elle a peur pour elle, pour sa voiture, pour son appart, puis pour son boulot, car les émeutes ne sont pas aussi loin que ça d'ici. Elle nous raconte sa vision des choses : pour elle, le problème vient du fait qu'en Angleterre, il est interdit de gifler son enfant, a un point que beaucoup d'enfants portent plainte contre leurs parents et qu'ils arrivent à avoir gain de cause, tout cela n'est qu'un problème d’éducation, les gamins n'ont plus le sens de l'interdit.
C’était la journée des rencontres, tant mieux.
Le soir, nous mangeons dans un steak house, je suis le seul à apprécier mon repas (ribbs BBQ) Fish and chips pour les autres sauf Mélodie avec une salade (pas bonne, je l'accorde.), après une seconde balade, nous rentrons à l’hôtel.
Nous mangeons un sandwich dans une petite échoppe, et le gérant nous indique une laverie quelques rues plus loin (une petite lessive s'impose.). Les enfants resteront a l’hôtel le temps de faire notre petite lessive.
Là-bas, nous rencontrons une jeune femme (cliente elle aussi) qui nous indique spontanément, le fonctionnement des différentes machines, et nous profitons d'un moment de répits pour aller a la poste toute proche. Nous prenons un ticket et patientons. Soudain, un homme (entre 50 et 60 ans), s'approche de moi, il me montre son dos, mais je ne comprends pas ce qu'il veut, il saisit ma main, la place dans son dos, et fait mine de se gratter en poussant des soupirs de bonheur en plein milieu de la poste sans que cela ne surprenne qui que ce soit. Je commence par devenir rouge comme une pivoine, avant de rire à gorge déployée avec tous le monde.
Nous retournons à la laverie ou la même cliente nous montre l'utilisation des sèches linges, puis part, nous laissant seul avec la gérante de la laverie. Elle habite dans un des quartiers en feu. Elle a peur pour elle, pour sa voiture, pour son appart, puis pour son boulot, car les émeutes ne sont pas aussi loin que ça d'ici. Elle nous raconte sa vision des choses : pour elle, le problème vient du fait qu'en Angleterre, il est interdit de gifler son enfant, a un point que beaucoup d'enfants portent plainte contre leurs parents et qu'ils arrivent à avoir gain de cause, tout cela n'est qu'un problème d’éducation, les gamins n'ont plus le sens de l'interdit.
C’était la journée des rencontres, tant mieux.
Le soir, nous mangeons dans un steak house, je suis le seul à apprécier mon repas (ribbs BBQ) Fish and chips pour les autres sauf Mélodie avec une salade (pas bonne, je l'accorde.), après une seconde balade, nous rentrons à l’hôtel.
MERCREDI 10 AOUT 2011
Nous décidons ce matin d'aller voir Big Ben ; nous prenons le métro, À Londres, les billets se prennent à la journée et donne droit à tous les transports de villes. Le guichetier très sympa, rajeuni Mélodie de 1 an, ce qui nous donne droit a un tarif réduit. C'est gratuit pour Laugan.
Dans le métro, les itinéraires sont très bien indiqués, et après un peu d'apprentissage, le parcours est assez facile a trouver. En cette période de l'année, le métro n'est pas très fréquenté, ce qui le rend encore plus agréable. Il est très propre, et certaines stations ont une décoration futuriste à rendre jaloux Georges Lucas et sa guerre des étoiles.
Nous sortons au pied de Big Ben et je prends la claque du siècle. C'est majestueux, et plus nous prenons du recul, plus la tour et le Parlement attenant deviennent grandiose.
Nous nous baladons dans le secteur et nous nous arrêtons un instant dans un jardin proche d'un centre hospitalier ou des Londoniens se prélassent ou font du sport.
En regardant le plan de la ville, je me rends compte que le palais de Buckingham ne doit pas très loin, et nous décidons de nous y rendre. En chemin nous trouvons l'abbey de Westminster elle est également magnifique, nous restons un moment à l'observer, puis reprenons notre chemin.
Nous arrivons au parc St James que nous devons traverser afin de nous rendre au palais. Mais nous décidons de nous arreter manger à la mode anglaise, nous prenons des hot-dogs dans une échoppe, et nous mangeons assis dans l'herbe, sous un arbre (pour nous abrités du beau soleil londonien), au milieux des pigeons et des écureuils.
Après le repas, nous nous sommes arrêtes dans un des jardins d'enfants du parc, ou Laugan s'en est donné a cœur joie.
De là, nous apercevons les grilles du palais tant recherché.
Au bout de 10 minutes de marche supplémentaires, nous l'avons atteint.
Au bout de 10 minutes de marche supplémentaires, nous l'avons atteint.
Le palais est très beau, et les environs également, mais sans doutes a cause des événements, il n'y auras pas de relève de la garde aujourd'hui, et les soldats au grands bonnet poilus qui montent habituellement la garde étaient remplacés par des policier. Mais c’était déjà très beau comme ça.
