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De Queenstown a Dunedin (du 21 au 25 janvier 2012) SAMEDI 21 JANVIER 2012 Nous prenons la route pour Queenstown.
Ces paysages ont de quoi changer une chèvre en poète, c'est magnifique.
Nous continuerons jusqu’à destination, qui n'est qu'à 1h de route. Nous avons un magnifique appartement donnant directement sur un immense lac aux eaux d'un bleu profond. C'est splendide.
Nous demandons à la gérante de nous réserver pour le lendemain un package (bus, croisière repas kayak) pour le Milford Sound, un fjord bien connu. Mais ils refusent Laugan est trop jeune pour le Kayak. Nous nous renseignons pour nous y rendre par nous même, il y a 5h de route. Ça va être difficile, nous y réfléchirons plus tard.
Nous ne ressortirons que pour le repas du soir, ou nous nous renseignerons sur un deuxième glacier plus proche, uniquement à 2h30 de Queenstown. DIMANCHE 22 JANVIER Ce matin, il pleut, et il fait froid. On se prépare, et le temps semble se lever un peu. Nous décidons de tenter notre chance au fjord le plus proche, le doubtful sound.
Nous décidons d'abandonner la partie et de retourner à l'appartement. Au passage, nous ferons des courses pour le soir.
LUNDI 23 JANVIER 2012 Aujourd’hui nous avons 4h30 de route à faire, jusqu'à la ville de Dunedin.
Il fait entre 10 et 12°, pour la pleine saison d'été, c'est tout de même un peu frais.
Nous quitterons la région des lacs pour traverser montagnes, vallons et collines.
Les paysages sont également magnifiques, et Laugan hurlera son bonheur, en voyant les sommets recouverts de neiges.
Comme d'habitude, nous nous arrêterons régulièrement afin d'observer les paysages.
À 13 h, nous nous arrêterons au village de Laurence pour manger. Nous optons pour le premier et seul restaurant que nous trouvons.
Une petite salle de jeux, un billard, un coin salon avec vieux poêle, un bar, etc... complètent le tableau.
En plus, la nourriture est bonne, ce qui ne gâche rien.
Nous trouvons notre auberge facilement. Il s'agit d'une grande maison, et nous avons notre chambre familiale au dernier étage, sous les toits.
La chambre serait sympa, s'il n'y avait pas une odeur bizarre que nous ne savons pas définir.
Une fois nos emplettes faites, nous retournons à notre auberge, ou nous y mangerons et y finirons la soirée. MARDI 24 JANVIER 2012 Ce matin, les enfants auront école. Ils y vont sans rechigner, un vrai bonheur.
Nous roulons 1 bonne heure, nous passons par des petits chemins connus que par des initiées. Notre guide fera régulièrement arrêter le bus afin que nous puissions observer les oiseaux que nous croisons.
Il nous distribue à chacun une paire de jumelles.
Nous nous arrêtons sur une corniche, ou des centaines d'oiseaux nichent, des mouettes de toutes sortes et d'autres oiseaux dont j'ai oublié le nom.
Dans l'eau,il y a d’énormes algues très longues qui ressemblent à une masse de cheveux.
C'est également le dernier endroit ou nous pourrons nous restaurer avant notre retour à l'auberge. Mais nous avions tout prévus, notre sac à dos est garnie de fruits, de barres de céréales et d'une bouteille d'eau pour chacun.
Les chemins sont entièrement privés, et nos guides ont les clefs permettant d'ouvrir les portes et de nous permettre de continuer au milieu des troupeaux.
Nous continuons par le dernier chemin menant à la plage, notre guide nous fait stopper. Un pingouin est au beau milieu du chemin, il nous observe sans bouger. Et nous empruntons un autre chemin afin de ne pas le déranger.
Nous arrivons sur la plage, ou nous observerons le lion de mer à quelques mètres à peine. Il s'agit d'une race endémique à la Nouvelle-Zélande (tout comme les pingouins aux yeux jaunes), et nous avons beaucoup de chance de pouvoir le voir de si prêt.
Certains sont sur la plage en train de se reposer de leur traversée. Mais d'autres, gravissent une colline, que nous aurions tous du mal a grimper. C'est incroyable.
Nous changerons de poste d'observation, et nous aurons la chance de voir un bébé pingouins encore recouvert de duvet.
Nous prendrons le chemin du retour, et nous retraverserons la plage, ou notre femelle lion de mer, a été rejointe par un mâle, qui se moque éperdument de notre présence.
La grande descente de l'aller, c'est transformée en énorme cote. Je peine, mais je me rends compte que je ne suis pas le seul. Seul notre guide avance du même pas régulier, et arrive en haut sans être essoufflé.
Nous traversons un paisible troupeau de moutons, et nous arrivons à un premier poste d'observation, ou nous pouvons voir sur les rochers en contre-bas, plusieurs dizaines de phoques, uniquement des femelles et des jeunes, qui se protègent des requins sur le récif.
La vision est magnifique, il y en a plus que ceux que nous apercevons, car ils se confondent avec la roche.
Nous remonterons la satanée pente derrière notre guide toujours aussi à l'aise.
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