PEKIN
(du 10 au 18 septembre 2011)
 

 MARDI 13 SEPTEMBRE 2011

     Nous avons très mal dormi cette nuit, vivement que nous ayons des matelas décents.

Au programme pour aujourd'hui, 1h30 d’école le matin, puis repas et retour en classe pour 1h30 de plus. Puis nous irons à la poste tenter d'envoyer les paquets qui nous encombrent, puis vers 5h, nous irons au spectacle de Kung Fu des moines Shaolin.

Laugan a refait des siennes pour ses cours, il est vraiment infernal, il met un temps infini à faire un travail qui lui prendrait un rien de temps.

À midi, nous allons manger du fameux canard laqué Pékinois, il est toujours aussi excellent.

Pendant que les enfants continuent leurs devoirs (surtout Laugan, Mélodie a fini les siens), je pars à la poste voir si je peux envoyer nos paquets encombrants.

Je tombe sur un employé qui veux bien faire son travail, il nous fait les paquets pour courir le moins de risques de casse, et le colis est expédié par bateau. Victoire, nous gagnons une place immense dans nos valises.

Je rentre a l'auberge, Laugan a enfin finit d’écrire les 3 lignes qu'on lui demandait. Par contre, ils ont perdu une nouvelle fois la clé de leur chambre........... J'en peux plus. Tant pis, on vient nous chercher pour le spectacle de Kung Fu.

Le minibus qui vient nous chercher fait également la tournée de 2 autres auberges, et nous partons sur les routes surchargées de Beijing.

Les enfants rêvent d'un mac-do, et justement, nous passons à côté de 2, mais nous ne pouvons pas descendre du bus, bien qu'avec cette circulation, nous aurions largement le temps de les cuire nous-même.

Le chauffeur du bus fait descendre au fur et à mesure les passagers selon leurs destinations, soit l’opéra, soit un spectacle d'acrobatie, soit les moines Shaolin. Nous serons les derniers à descendre.

Nous sommes devant un immense bâtiment, le théâtre Rouge de Pékin. Nous rentrons parmi une foule immense de touristes (il doit y avoir 10 bus sur le parking.).

     À l'entrée, il y a un gamin, assis en tailleur sur un siège, une main sur le thorax, et de l'autre, il tape sur un instrument local avec une baguette de manière lente et régulière. Il ne fait aucun autre mouvement que ceux-ci. Il me fait pensé aux gardes anglais avec leur poil de castor sur la tête qui doivent rester immobile sinon …...... heuuu sinon je ne sais pas.

Sauf que là, le gamin doit avoir 9 ou 11 ans, et qu'il lui est interdit de se gratter la tête même en cas de forte démangeaison. Mais que fait la protection de l'enfance.

 

Bon sans plaisanter, il doit s'emmerder grave.

Nous prenons nos places qui se trouve à l’étage du théâtre. Nous nous installons et nous lisons le règlement intérieur, no vidéos, no photos. Pour ceux qui ne savent pas lire, une voix douce et fluette nous le rappelle en anglais et en chinois, en nous disant également que des vidéos sont en vente au magasin. De suite, je range mon appareil photo, on ne va tout de même pas se fâcher avec des maîtres en arts martiaux.

Au bout de quelques minutes, le spectacle commence, il est présenté comme une pièce de théâtre, avec une histoire (celle classique du petit scarabée qui devient maître a la place du maître). Mais qu'importe l'histoire, les performances sont splendides, des katas magnifiques sont exécutés en solo ou en groupe, dans des synchronisations parfaite. Les combats sont splendides, les athlètes sont exceptionnels, nous prenons tous un plaisir fou à voir le spectacle.

Je décroche un peu lorsque vient le moment de casser les manches à balai sur les têtes ou de se faire casser des briques sur le ventre, je ne vois pas l’intérêt de ce genre de folklore alors que le spectacle est magnifique sans ça.

À la fin du spectacle, certains athlètes se font prendre en photo, Mélodie et Laugan en profitent. Nous achetons le DVD du spectacle. Et nous reprenons notre bus pour rentrer à l'auberge.

     Nous avons tous passé une soirée magnifique, et j'avoue avoir été très impressionné par ce que j'ai vu.

Il est 21h30 quand nous arrivons à l'auberge, Mélodie ne veut pas manger, nous allons au resto avec Laugan. On se fait servir une sorte de fondu avec des morceaux de viande, des légumes indéterminés, du sang de canard (ça se présente sous la forme de rectangle de viande rouge et molle.), du lotus, des pommes de terre, des concombres, etc.. Le tout accompagné d'une sauce a la cacahuète. J'ai été le seul à apprécier le plat, Laugan avait beau s'imaginer être devant une pizza ou un hamburger, rien n'y faisait, ça ne passait pas.

Nous rentrons à l'auberge, Mélodie n'a toujours pas retrouvé les clés de la chambre. Nous avons beau tout fouiller, elle est introuvable. J'en peux plus (je l'ai déjà dit non?).

Demain, nous avons prévu de visiter la cité interdite.

MERCREDRI 14 SEPTEMBRE 2011

     En me réveillant ce matin, j'ai retrouvé les clés, elles étaient sur le lit sur lequel j'ai dormi. Nous nous préparons et nous prenons le taxi pour la cité interdite. Il nous dépose a ce que nous imaginons être l'entrée, mais qui en fait est la sortie. L'entrée est à l'opposé, vers la plus grande place du monde, la place Tien en men. (comme il y a souvent beaucoup de visiteurs, il y a un sens a la visite, ce qui permet de réguler la circulation).

Nous décidons d'y aller à pied, même si ça fait une trotte, ça nous fera visiter.

la sortie de la citée interdite, c'est un peu comme le parvis de notre-dame, à l’époque de Quasimodo, il y a des grands brûlés, des amputés, des personnes difformes des aveugles etc.. qui font la manche. Et ceux qui peuvent marcher te poursuivent jusqu'au bout du monde. Il y certain dont les séquelles sont très impressionnantes.

Nous longeons la cité interdite, elle est immense, nous achetons au passage des tranches de melon (on rêve tous de fruits.),

    Puis nous continuons notre marche jusqu'à l'entrée. Nous ne verrons qu'une petite partie de la place Tien en men, mais nous décidons d'y revenir une autre fois, nous sentons que la visite de la cité interdite va prendre du temps.

     Nous payons notre dû, et pénétrons dans la première enceinte. De suite, le poids des ans et l'histoire des lieux se font ressentir. Aidé par tout ce que nous avons pus lire, ou vu (reportages où filmes), des images me viennent. Ces difficiles à décrire, c'est grandiose.

     Mais la citée interdite, c'est aussi des jardins et des musées. Nous en visitons quelques-uns (il faudrait plusieurs jours pour tout découvrir.). Il y a des statuettes, des bijoux, des meubles, des armes, etc... C'est beau, mais on a l'impression que ça a été mis sous verre sans avoir été épousseté. C'est à l'image de la chine, c'est a dire que c'est super, mais qu'il suffirait d'un coup de balais et de peinture pour que ce soit encore mieux.

 

À la cité comme dans beaucoup d'endroits touristique, mes enfants sont une véritable obsession pour les chinois, ils font la queue, et vont même jusqu'à ce disputer pour être au plus proche de Laugan sur les photos. Nous devons être vigilants à ce qu'il ne soit pas bousculé par des fans trop impatients..

     Nous passons 6 heures a arpenter les places et les bâtiments de cette fastueuse citée. Juste avant la sortie il y a une ruelle avec uniquement des boutiques de souvenirs. Heureusement, ils ont prévu une rangée de bancs pour que les garçons puissent s'endormir à l'ombre des arbres en attendant le retour de leurs filles.

À la sortie, nous croisons un couple de jeunes espagnols, que nous avions déjà rencontrés a l'auberge de Kunming il y a une quinzaine de jours. Ils prennent l'avion pour Shanghai ce soir, et partent quelques heures après pour Moscou. Le temps de discuter quelques minutes avec eux, et une jeune chinoise d’à peine 5 ans viens chercher Laugan pour prendre des photos avec lui, cette petite est pétillante de vie.

     Nous continuons malgré la nuit qui ne va pas tarder a tomber, par le jardin impérial que se trouve juste en face la citée interdite, il n'y a qu'à traverser la rue.

Le jardin est chinois, c'est-à-dire magnifique, il y a des personnes âgées pour la plupart en train de jouer aux cartes, aux dominos ou aux dames chinoise, et un peu plus loin un groupe de personnes jouent à se passer une sorte de volant avec les pieds, c'est assez acrobatique, et très sympas a regarder.

 

     Il y a plusieurs bâtiments dans le jardin, dont un en hauteur, au sommet d'une colline. Nous la gravissons, et nous avons une vue magnifique sur Pékin, et sur la citée interdite, qui prend encore une autre dimension vue de là.

 

    Nous nous baladons dans cet immense jardin jusqu'à la nuit tombée, puis nous prenons un taxi.

Avant de rentrer à l'auberge, nous allons manger une nouvelle fois du canard laqué Pékinois (toujours aussi succulent), mais nous goûtons aussi à d'autres plats, notamment des brochettes de crevettes excellentes, une salade un peu épicée, mais très bonne aussi.

Nous rentrons dormir du sommeil du juste avec nos 10 heures de marche dans les jambes. Demain, va être moins gai, c'est journée école.