BALI
(du 30 septembre 2011 au 18 octobre 2011)
LOVINA
(Du 30 septembre au 11 octobre 2011)
Nous continuons notre route vers les sources chaudes de la région.
Après avoir garé la voiture, nous devons traverser une allée de magasins a touristes prêt a vous vendre tout ce dont vous avez besoins et bien plus. Nous arrivons au bout, un homme tranquillement assis sur son siège nous demande nos billets (préalablement achetés). Nous rions ensemble du bouc que je me laisse poussé. Le rire est une vertu a Bali.
Puis nous empruntons une chemin qui nous amène aux sources chaudes. Tout est aménagé comme pour une cure thermale, mais tout est naturel, et en extérieur. Des personnes se baignent dans plusieurs bassins d'eau chaude et soufrée. Des têtes de dragons soufflent de l'eau a jet continu pour le plaisir des enfants et des plus grands.
À bien y regarder, ce n'est pas un piège à touriste. Je m'aperçois qu'il y a énormément de Balinais, ils viennent en familles ou seul, de tout âge. En fait, il s'agit de leur piscine de jouvence privée, mais comme d'habitude à Bali, les touristes sont les bienvenus.
Mélodie et Laugan iront se baigner et s’en donneront à cœur joie. Je me contenterai de les regarder jouer et nager au milieu de cette foule aux mille couleurs, puis nous rebrousserons chemin et retraverserons le champ de mines commercial avant de rejoindre Putu dans la voiture.
C'est la fin de notre voyage pour aujourd'hui, Putu nous conduit chez lui, ou sa femme nous prépare des beignets de banane et de patates douces avec sa sauce maison. Nous dégustons avec un bon café. Nous passerons un moment agréable avant de rentrer à la villa.
Une grande procession se prépare pour une cérémonie sur la plage qui aura lieu ce soir juste devant notre villa. Putu, et Wiwin nous disent que nous pourrons y aller sans problèmes.
Je demande à Putu combien je lui dois pour la journée. Il me répond que je lui paye ce que je veux, qu'il ne fixe pas de prix pour les amis. Je crois savoir qu'une demie journée coûte 250 000 roupies, et je lui en donne 350 000. Il me dit que c'est trop et me rends 100 000, brave et honnête Putu, les 100 000 sont pour te remercier de ta gentillesse. Je me demande combien de chauffeur de taxi bien moins dans le besoin que lui m'aurait rendu un billet. Il me remercie et nous nous quittons, je pense que ce sera notre dernière rencontre.
À la villa, Wiwin est encore présente, elle attend son mari qui doit venir la chercher. Elle nous demande d'attendre le gardiens Putu (pour changer) qu'il nous accompagnera à la cérémonie. Nous nous mettons à l'aise. Puis nous entendons de la musique, des chants. Nous montons à l’étage, et nous voyons une énorme procession, plusieurs centaines de personnes se dirigent vers la plages. Il y a des porteurs de drapeaux, des musiciens, des personnes à pied (pour la plupart), des scooters des vélos.
Notre gardien arrive et nous salut. Le temps que tout le monde se prépare, et nous sortons de la villa. Putu nous attend et nous précède la torche électrique allumée, car il fait nuit noire (donc pas de photos). En chemin il nous explique qu'ils prient pour leurs dieux et celui de la plage. Ce n'est pas une cérémonie proprement dite, c'est un grand repas qui rassemble plusieurs villages, ici, il y en à 3 et nous comprenons de suite combien de personnes forment 3 villages, il y a une foule compacte il nous est très difficile d'avancer, d'autant plus que chaque pas, une foule de gens de tout age viennent nous saluer en anglais ou en indonésien, nous serrer la main ou nous souhaiter la bienvenue chaleureusement. Nous arrivons péniblement jusqu'à la plage. Des aires de jeux, des colporteurs de glaces, des marchands de nourritures se sont installés en un temps record sur la plage ou des centaines de gens tous plus souriants les uns que les autres parlent mange jouent ou tout, simplement, essaient de se frayer un passage pour rentrer chez eux.
Un lieu de prière a été installé, une procession s’apprête à repartir, avec a sa tête des drapeaux représentant les villages présents. L’atmosphère est joyeuse et bon enfant. Nous marchons derrière la lampe de Putu, des personnes s’arrêtent, nous saluent nous serrent la main. C'est énorme, cette chaleur humaine, moi qui me pensais être accueillant, j'ai beaucoup de leçons à prendre.
Nous retournons à la villa, et les premiers mots de mélodie et de Laugan seront : nous voulons rester vivre ici, j'aime ici parce que les gens sont simple et gentils, j'aime ici car je peux sortir sans risquer de me faire agresser, je veux rester ici.
Comme je les comprends, mais patience nous avons encore 10 mois de voyages à faire, dont une 15 jours de plus à Bali, nous n'avons encore rien vus.
Le soir, nous prendrons nos scooters pour aller manger à l’extérieur, comme j'aime ces moments passés en famille.
SAMEDI 8 OCTOBRE 2011
Nous avons décidé de passer les 3 jours qui nous restent à Lovina tranquillement, à profiter de la maison et de la quiétude des environs avant de partir dans la cohue touristique du sud de l’île.
Le matin, comme souvent, école pour les enfants. Repas et repos la chaleur torride nous cloue au sol. Nous attendrons les bonnes températures avant de nous balader sur nos scooters. Je réserve pour lundi matin 6H le bateau de pêche afin d'aller voir les dauphins dans leur milieu naturel. Puis nous partons faire une balade de 2 heures le temps de faire quelques courses. Et de rentrer au bercail
Le soir, nous tenterons un warung. Il s'agit d'un lieu typiquement Balinais (le mot sonne allemand, mais Bali a été colonisée par la hollande pendant des années).
C'est une sorte de restaurant, ou ils n'y a qu'un seul plat à la carte. C'est le moins cher que l'on puisse trouver a Bali.
Il y en a tout le long de la route, et nous en choisissons un qui propose du poisson.
Nous nous approchons en novices que nous sommes, des cuisines ouvertes (Facilement reconnaissable par l’épaisse fumée qui en sort. Un homme ouvre une immense glacière et nous dit choisissez. Dedans, il y a un stock énorme de poissons divers est variés, de toutes les couleurs et de toutes les tailles.
Nous en choisissons un qui nous semble suffisant pour tous (je ne pourrais pas vous dire la race). Le gars le pèse, hurle le poids à la personne assise devant une petite table de camping, elle nous demande ce que l'on boit, si on veut du riz, et nous annonce le prix 92000 soit moins de 7€50. Nous prenons nos boissons, et allons nous installer à une table basse de fortune juchée sur un planché monté sur piloris. Nous devons nous asseoir a même le planché (pieds nus). Nous attendons un grand moment, puis notre poisson et notre riz arrive. Ici, nous mangeons dans la pure façon Balinaise, c'est-à-dire avec les doigts et de la main droite.
Le repas est succulent, le paysage doit être sympa, car nous sommes sur la plage, mais il fait nuit noire, et nous ne faisons qu'entendre les vagues. Nous décidons d'y retourner demain midi et de prendre l’appareil photo.
Nous rentrons à la maison, sur le chemin nous rencontrons Wawan le jardinier, qui malgré le fait que nous ne nous comprenons pas, stoppe son scooter et tente d’échanger quelques mots.
Nous rentrons à la villa, et après un dernier plongeon dans la piscine nous irons l'un après l'autre nous coucher.
DIMANCHE 9 OCTOBRE 2011
Aujourd'hui peut-être résumé assez rapidement. Levé tard, farniente jusqu'à 13h. Puis prise des scooter et retour au warung de la veille au soir, ou nous dînons d'un succulent poisson couleur bleu turquoise, et d'un autre classique. Cette fois-ci, nous avons pris une table et ils nous ont donné des couverts.
Puis retour a la villa. Re-farniente, piscine, jusqu'au repas du soir ou nous reprenons les scooters, que du bonheur.