SYDNEY
du 20 décembre 2011 au 5 janvier 2012
JEUDI 29 DECEMBRE 2011
Ce matin le réveil et difficile, j'ai eu mal au pied toute la nuit, il n'a pas résisté aux heures de marche de la veille.
Finalement, nous décidons que je resterai a l’hôtel me reposer, les enfants iront tout de même au Luna park.
En fin de journée, ils reviennent enchantés de leur sortie.
Les attractions et les décors du luna park fleuraient bon les années d'antan. Mais ils se sont d'avantages amusés qu'à Disney land Paris qui fut notre première destination.
VENDREDI 30 DECEMBRE 2011
Nos amis français nous ont proposé aujourd'hui d’emmener les enfants à la plage avec eux. Laugan et Mélodie sont ravis d'avance de retrouver leurs copains, et cela me permettra de récupérer un peu, et également d'aller à la poste envoyer notre surplus de poids.
Les enfants partent comme convenus, radieux. Et je me prépare à sortir. Malheureusement, j'ai oublié les clés de l'appartement dans le sac que Melodie a pris à la plage, et je suis condamné à rester à l'appartement. J'accepte la condamnation sans problème, ne rien faire est également très agréable de temps en temps.
Je regarde tout de même le parcours que nous avons projetés de faire en nouvelle Zélande (nous y serons le 5 janvier.), nous devions prendre l’avion à Christchurch, et la ville a subit beaucoup de tremblement de terre et il y a beaucoup de dégâts.
De plus, on doit choisir un camping-car et des hébergements, et je demande quelques devis.
Le soir, les enfants reviennent, heureux, ils ont passé une journée excellente bien qu'il y a eu beaucoup de monde.
Le soir, pizza à emportés et repos. Demain, nous fêtons le nouvel an.
SAMEDI 31 DECEMBRE 2011
Ce matin levé tardif. Je descendrai prendre le petit-déjeuner, les enfants préféreront rester dans la chambre. Ils n'ont pas très envie de sortir, et nous décidons de passer la journée au calme ; le soir sera bien assez remuant comme ça, réveillon oblige.
Dans l’après-midi, j'irais chercher le Tiramisu que nous avons commandé, puis nous partirons chez la famille Marcadier avec qui nous fêterons le nouvel an.
Nous partirons ensemble pour Darling harbour afin de voir le premier feu d'artifice, après avoir fait un crochet par notre hôtel, car l'internet de nos hôtes est capricieux et ils en ont absolument besoin.
Beaucoup de rues sont coupées à la circulation, il y a du monde partout, la bonne humeur est palpable, et tout le monde marche évidemment dans la même direction.
Nous apercevons des hélicoptères faire des rondes. J'imagine d'avantage des journalistes et des photographes plutôt que la police (bien qu'elle soit bien présente partout).
Un avion écrit dans le magnifique ciel australien.
Une foule incroyable a déjà envahi l'immense quay de Darling harbour, il y en a également sur les ponts alentour, nous ne sommes qu'à 1h du spectacle. Certains sont là depuis le début de l’après-midi, ils ont leur chaise, ou leur couverture posées par terre, ils mangent ou discutent.
Il y a de tous les styles, des habillés chics, des déguisés, beaucoup de shorts and tongs évidemment, et je crois bien que tous les pays sont représentés.
La municipalité a prévu des petits spectacles pour faire patienter le public, mais nous sommes mal placés pour les voir correctement.
l'heure dite, nous entendons la première déflagration, et le feu d'artifice commence. Il y a en fait deux énormes feux. Le premier est situé devant nous, et le second un peu plus loin sur notre gauche.
Ils sont splendides. Je ne sais pas combien de temps cela a duré, mais c’était forcément trop court.
Après un somptueux final, et après nous être sortis de la marée humaine, nous avons pris le chemin du retour vers l'appartement de la famille Marcadier.
Après tant d'heures de marche et de piétinement, j'avoue que mon pied me fait souffrir, et que le moment de repos chez nos amis et le bienvenu.
Une dizaine de minutes avant le début du grand feu d'artifice, nous allons (Richard et moi) à l'immeuble voisin du leur, qui a un étage de plus, et qui a l'habitude d'ouvrir tous les ans ses portes afin de permettre a ceux qui le désirent d'avoir une meilleure vue depuis le toit.
À voir le troupeau de viande saoule pénétrer dans l'immeuble, nous décidons de ne pas confronter nos enfants respectifs à l'affligeant spectacle d'une meute d'ivrogne hurlant le soir au-dessus des toits, et de rester sur notre balcon, somme toute très bien situé.
Nous apercevons l’énorme chronomètre décomptant les secondes nous séparant de 2012.
Toute la rue hurle :
9..8..7..6..5..4..3..2..1..
Et les premières explosions retentissent, et le ciel se remplit de couleur.
Le pont de Sydney et le premier à s'illuminer, puis c'est au tour du ciel au-dessus de l'opéra, puis très vite d'autres feux sont tirés depuis les plus hauts immeubles de la cité.
Tout le ciel est illuminé, nous ne savons plus où poser notre regard, c'est grandiose. Aucuns mots, aucune photo ne pourra exprimer ce que nous ressentons à ce moment-là.
Le spectacle se termine dans une apothéose de couleurs et de bruits.
Nous restons silencieux, abasourdis, je regarde mes enfants, ils pleurent de joie, et au final, nous serons tous émus aux larmes, c’était magnifique, extraordinaire, inimaginable.
Nous continuerons la soirée par un excellent repas de nouvel an typiquement australien, Fajitas et champagne, mais surtout dans la bonne humeur.
Nos hôtes partent le lendemain matin pour la nouvelle Zélande, nous avons encore 5 jours à passer à Sydney avant de nous y rendre nous-mêmes.
Nous nous séparons avec beaucoup d'émotions, je l'avoue, mais je suis que nous nous reverrons un jour.
Nous rentrons à l’hôtel où nous dormirons du sommeil du juste.